Et c'est parti, la grande aventure commence. La première étape est le voyage aller pour le Japon (6 avril). Lever quatre heures du matin, l'angoisse est bien ancrée dans les intestins (je suis déjà pas un gars stressé de nature...), mais tout se passe bien.
Il y a beaucoup d'hispanophones dans l'avion, du coup, les consignes de sécurité et autres interventions de l'équipage sont plus en anglais et en espagnol qu'en japonais… J'ai dû me tromper d'avion, vous me laisserez à la prochaine station steward.
Mardi 7 avril: nous avons pourchassé la nuit (ou l'inverse), puis le jour nous a rattrapé, mais lequel ? Le même que j'avais quitté, où un nouveau? Il me vient ces pensées : le temps est très relatif, on est toujours en en retard ou en avance par rapport au monde… Et sinon, il vient cet autre whisky Steward !
Le soleil se lève juste en face de mon hublot. Le paysage est sublime : un lever de soleil sur la mer du Japon à 11 000 m d'altitude.
Ce matin là, le temps est très clair, arrivé au dessus du Japon, on peut voir les montagnes du centre de Honshu (île principale du Japon). Le Fudji est visible, mais seulement de l'autre coté de l'avion. Ce n'est que partie remise!
Arrivée à Narita. Déception, c'est en pleine campagne. Mais en fait c'est plutôt joli la campagne japonaise, ça a quelque chose de très familier, mais avec une impression de différent, ce que je ne peux expliquer.
Je prends le bus, le chauffeur s'est incliné devant moi quand je suis monté, et un employé a chargé ma valise (quand je pense qu'en France on m’aurait dit de me démerder…).Tout est très bien indiqué, et j'arrive à Wako city devant la station de métro. Bon, où est mon plan… où suis-je, et où dois je aller? Je n’ai même pas le temps de lire le susdit plan que déjà (et en anglais), un homme se précipite pour me demander si je veux de l'aide. Hein, quoi ! Vous aussi vous êtes du RIKEN… Cool ! Et en plus il porte ma valise jusqu'à l'entrée du campus. Enfin plutôt de la ville miniature, tellement celui-ci est immense. Bien entendu le bâtiment qui m'intéresse est au fond du campus, c'est même le dernier. Je sue et je peine, mais j'arrive. L’accueil est vraiment très gentil. Beaucoup de sollicitude (quand tu es comateux, tu apprécies).
On me montre ma chambre (enfin c'est ce qu'ils disent, moi j'appelle ça une maison tout équipée de 30m², mais en mieux…). J’ai mon après-midi pour m'installer et dormir…
Le soir, rendez-vous pour un repas d’accueil. En effet, il y a de nombreux nouveaux dans le laboratoire. Le restaurant est quelque chose de très typique : c'est un restaurant italien (je précise tout de suite que leur concept de la nourriture italienne est très différent du nôtre…), je fais des connaissances, parle anglais un peu, et dors pas mal. Il est l’heure d’aller dormir.
samedi 18 avril 2009
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2 commentaires:
Wow, on va avoir droit à un vrai récit avec de l'action, du suspense, du cocasse et des scènes de sexe payantes (oh, ça va, pour le spectateur j'entendais) !
T'as dormi pendant ton voyage en avion ? Mais comment t'as fait ? Moi en 12 heures de vol, j'ai dormi seulement une heure... Par contre, t'as pris des photos depuis ton hublot, t'es un vrai. (Moi j'avais peur de passer pour un gros touriste...)
J'aimerais bien que tu expliques plus en profondeur leur concept de cuisine italienne, ça doit être funky.
Ouais, des photos de bouffe, du campus tout!
T'es le seul francais?
Bon faut vraiment que j'réussisse à te choper sur msn, mais ça doit faire pas loin de 12h de décalage nan?
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