Takao San

Le mont Takao (ou takaosan) est une montagne sacrée (altitude 599 m), qui se situe à environ une heure environ de Tokyo. Destination très prisé pour ses temples bouddhistes et ses sentiers de randonnée, la montagne est entièrement recouverte d’une forêt mi tempérée, mi tropicale.
Takao San est surtout connu pour sa vue directe sur le mont Fuji, et c’est donc ma première visite à l’extérieur de Tokyo.

Après quelques heures d’angoisses (ai-je pris le bon train? où vais-je me retrouver? La routine habituelle quoi). j'arrive à la gare. On peut choisir de monter à pied, ou de choisir la solution des feignasses : le funiculaire. Après m’être légitimement moqué des blobs, je démarre l’ascension au cœur d’une forêt de cèdres plusieurs fois centenaires (certains sont même sacrés).


Le long du chemin, il y a de nombreuses « stations » balisée par des pierres gravé de kanjis. On trouve en pagaille des temples qui rivalisent de formes et de couleurs (souvent rouge d’ailleurs),



des statuettes de Kami (esprits du shintoïsme), et des commerces, au moins aussi nombreux que les temples (plus?).



On note également la présence d'une très jolie pagode en pierre blanche, ce qui varie un peu.



On a beau être près de Tokyo, l’ascension est très zen, malgré la foule compacte par endroit (c’est un jour férié…).


Arrivé au sommet, le temps est beau, mais des nuages me cachent cette masse de 3800m de roches qu’est le Fuji-yama (faut le faire). Et soudain (après une heure et demie), la brume s’écarte le temps d’une photo.


Ça laisse rêveur, et présage bien de l’ascension fin juillet.
Pour redescendre je prends un petit sentier qui serpente le long et dans une rivière, et qui débouche sur un petit temple totalement noyé dans la forêt, tout comme le sentier lui même (je vous jure que le chemin est sur la photo).


Au fond, une cascade, utilisée pour les moines pour des séances de méditation zen (véridique), tout d’un coup, je me sens envahi d’une grande joie : c’est pour voir des lieux comme ça (loin du gros tourisme...) que je suis ici, et là je suis servi.