Et au milieu coule une rizière...

Première visite du voyage, je vais au Koishikawa Kōrakuen (« jardin de la réjouissance ultérieure », non, non c'est pas une blague, je l'ai lu moi même sur un panneau... Heu), un jardin japonais situé à proximité du Tokyo Dôme dans le quartier de Koishikawa. Un des plus beaux espaces verts traditionnels de Tokyo (et le plus ancien de la ville (1629)).

Mon but est clair, tant qu'il y a des cerisiers en fleurs, autant en voir le plus possible dans des lieux traditionnels. La preuve en images:



Ce jardin comporte un lac central et plusieurs petites collines, ce qui en fait un jardin de promenade (kaiyushiki teien) de l'époque d'Edo (il existe plusieurs types de jardins comme les fameux jardins zen…). Plusieurs paysages de Chine et du Japon y sont évoqués ou reproduits en miniature, à défaut de pouvoir les déplacer (et visiblement, ils ont essayé!). Il occupait 25 hectares à l'origine, mais il est réduit à 7 hectares aujourd’hui.

Suivant la tradition des jardins de promenade, les nombreuses espèces d'arbres et de fleurs ont été sélectionnées pour offrir de la couleur à différents moments de l'année. Tout les arbres sont contraints à prendre des formes tarabiscotées (démontrant la fragilité mentale du jardinier).


Voici quelques un des lieu les plus fameux de ce jardin :
Osensui le lac principal comporte une île centrale boisée, qui se reflète dans le lac. L'île centrale contient un sanctuaire.




Seiko-tsutsumi est un lac secondaire couvert de lotus sacrés blancs (pas en cette saison bien sur...).


Au nord se trouve une chute d'eau, et un petit pont de pierre : Engetsukyō (« pont de pleine lune »). En forme de demi-cercle, c’est sa réflexion qui lui donne son nom.


Tsutenkyō, un pont en bois peint en rouge vermillon.


Diverses bâtisses agrémentent le parc comme cette maison traditionnelle.


Je reste plusieurs heure à me promener dans les allées. Finalement, je m'assieds pour écrire. Nous sommes en plein cœur de Tokyo, et pourtant aucun bruit ne filtre. Seules les photos témoignent que nous sommes bien en ville (ici on voit le Tokyo Dôme, et un co... Gentil monsieur qui pose pour moi... mais casse toi!)…


En parlant de photos, j'en ai vraiment pris beaucoup. Si je dois réitérer à chaque sortie, je devrais investir dans le téraoctets !

Je me perds forcement dans le métro au retour… Et plus important, j’essuie mon premier tremblement de terre (enfin je crois, ou alors c’était Godzilla qui bouge en dormant… ou un produit de mon imaginature).