Akihabara, welcome to geek paradise! (part 1)

niveau geek requis:3,141592

Salutations fidèles lecteurs ! Si il y en a parmi vous qui croient encore (les pauvres naïfs) que ce voyage au Japon est un stage ingénieur, je tiens ici à briser leurs illusions (toi qui lis ceci abandonne tout espoir)! Je ne suis là que pour satisfaire mes penchants geek ! M’abreuver à la source même ! Effectuer un pèlerinage ! Oula je m’emballe… Bon comme le sujet qui suit est vaste, il fera l’objet d’une trilogie, boostage de stat oblige.
Akihabara (littéralement champ de feuilles d'automne) est un quartier de Tokyo célèbre pour ses très nombreuses (innombrables, infinies, rayer les mentions inutiles…) boutiques d'électronique. Il est connu dans le monde sous le nom de « Akihabara Electric Town » ou « Electric city » (ouh quel jeu de mot!). Le centre de ce quartier étant la gare Akihabara du JR Est. Jadis zone défriché pour se protéger des incendies (avec un petit temple au milieu, toujours visible), le quartier, détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, vit par la suite s’installer les étudiants des environs qui vendaient des appareils électriques (surtout des radios) qu'ils fabriquaient avec les surplus que l'armée leur cédait (le terme vendre est ici une insulte aux lois du commerce). Le marché de l'électronique, pris de l’ampleur dans les années 60 grâce au boom de l'électroménager, puis se fut le tour de l'informatique dans les années 80. Actuellement l’électronique partage son hégémonie avec les mangas et les goodies : Akihabara est de plus en plus destiné aux otakus (yes we gonna rules the world).
Quand on arrive sur la rue principale, ce qui surprend au premier abord ce sont les enseignes publicitaires qui recouvrent entièrement les façades des immeubles. En gigantesque s’étalent des portraits kawai de filles avec de gros seins, mais pas seulement (cf photos).





Il y a trois types de boutiques :
1/ Les supermarchés de l'électronique dernier cri. Grand public et vendant généralement des produits hors-taxes pour les touristes, on les trouve sur les grands axes comme l’immense Yodobashi-Akiba. Electroménager, téléphonie mobile, ordinateurs, matériel informatique et jeux vidéo (il faut que j’apprenne le Japonais. Bave) , on peut tout y trouver à bon prix, même des produits japonais destinés au marché français.


2/ De petites (minuscules, voire claustrophobiques) boutiques ultra-spécialisées situées dans les marchés couverts, ou les ruelles étroites, on peut trouver toutes les pièces détachées et accessoires (de cet univers et de celui d'à coté), de la guirlande électrique de noël, en passant par les dernières puces électroniques de la CIA. Pour passer d'une rue à l'autre, il y a des petits passages qui font quelquefois à peine 1m50 de large et dans lesquels on trouve des boutiques incroyables.


3/ Les maids café… Alors là éloignez les âmes innocentes ! Le principe est simple : c’est un café normal, avec des cartes normales, et des serveuses normales… Le seul truc anormal c’est le prix ! Pourquoi payer 1500yen (10 euros) pour un café? Eh bien en fait, on paye la tenue des hôtesses, ainsi que les mimiques quand elles vous servent (la voix notamment)!
Bien, avant tout commentaire désobligeant, je tiens à vous dire que je n’y suis pas allé pour diverses raisons… (La langue, le jeune âge des serveuses qui se font du blé sur le dos des vieux vicelards, et puis le coté prostitution infantile qui empêche d’apprécier le café…) Mais rien n’empêche de le photographier dans la rue où elles font de la pub (racolages) pour leur café…


Demain nous parlerons de oh et puis vous verrez bien.